Edwige Aplogan est une artiste dont les œuvres interpellent. Elle utilise la couleur, la lumière et donne une touche originale à ses créations. Lorsque le bokonon fouille et sollicite le Fa, Edwige donne au Legba une luminosité exceptionnelle. Tout s’éclaire, devient plus facile, donne vie et dynamisme permettant d’accéder au bonheur, à la plénitude.

 

En parallèle de ses tableaux et sculptures, l’artiste est aussi l’auteur d’installations monumentales : elle recouvre des bâtiments des drapeaux du continent africain, cousus ensemble en un immense drapé qu’elle nomme « habillage » ou, « emballage ». C’est en 2010, pour célébrer le cinquantenaire des indépendances africaines, qu’elle a développé cette idée et réalisée son premier emballage.[1]

 

Dans ces créations, Edwige aime rappeler le rôle essentiel de la femme à  l’origine de la vie. Elle  constitue le lien entre le passé, le présent et l’avenir de l’humanité.

Edwige Aplogan a de nombreuses expositions individuelles à son actif au Bénin, en Cote d’Ivoire et en France et a participé à d’autres expositions collectives (Bénin, Brésil, France, Sénégal, Maroc, Cap Vert, Portugal, Afrique du Sud, Haïti, Ghana).  

 

Une artiste d’exception.    

 

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[1] Camille Bloc – Paris Cotonou Paris. Le Petit Journal des Galeries Vallois. Parcours des mondes 2017 ; p 43

 

 

Edwige aplogan Paris

Legba

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